QUÉBEC, le 24 avril 2024 /CNW/ - Grâce à une
demande d'accès à l'information, le porte-parole de l'opposition
officielle en matière de transports et de mobilité durable, Monsef
Derraji, a appris que la Société de l'assurance automobile du
Québec a versé près de 170 millions de dollars en indemnisation
pour tous les accidents où le rapport policier faisait état
d'alcool, de 2018 à 2021.
Le député libéral de Nelligan, s'explique difficilement comment
la CAQ peut demeurer les bras croisés et accepter d'engloutir tout
cet argent public qui s'ajoute au coût social du fléau de l'alcool
au volant. Celui-ci a d'ailleurs déposé un projet de loi, en mars
dernier, afin d'imposer des sanctions administratives dès
l'atteinte d'une alcoolémie au volant de 0,05, comme c'est le cas
dans les autres provinces canadiennes.
M. Derraji rappelle que, malgré l'amélioration du bilan routier
au cours des dernières décennies, il reste encore du travail à
faire. Le bilan du Québec pourrait être meilleur avec un peu plus
de courage politique de la part du gouvernement caquiste. Il s'agit
certes d'un choix difficile mais la priorité devrait être la
sécurité de tous les Québécois.
« Non seulement l'alcool au volant brise des vies et sème la
mort, mais elle a aussi un coût économique important sur la société
québécoise. L'essence et l'objectif premier de mon projet de loi
est de sauver des vies. C'est ce qui doit nous guider en tout
premier lieu, mais si la réduction du taux d'alcool au volant
permet aussi d'économiser des deniers publics, pourquoi s'en
priver, si ce n'est par manque de courage politique? Je tends à
nouveau la main vers la ministre des Transport et je l'implore de
convaincre ses collègues ministres de considérer notre proposition.
Sauvons des vies ensemble! »
- Monsef Derraji, député de Nelligan et porte-parole
de l'opposition officielle en matière de transports et de mobilité
durable
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec